Ce site collaboratif - non officiel - est en construction. Il tente de présenter, avec son accord, l'œuvre très singulière de Séroux.
Nous sommes deux jeunes passionnées, chercheuses en Histoire de l'Art, tout à la fois enthousiastes et souvent stupéfaites par ce travail. Selon Marcel Duchamp, le regardeur peut aussi "faire œuvre" face à ce qui est hors norme. C'est le pari de ceci.
Un inventaire est en chantier. Si vous disposez de documents intéressants, si vous possédez une œuvre, ou si vous avez une question ou commentaire - témoignage à propos de cet artiste, nous vous prions de prendre contact ici. Merci.
Si Séroux est un véritable "archipéliste", c'est qu'à l'instar de Pessoa en littérature, son nom recouvre à la fois celui, initial, de Jean Séroux, peintre, dessinateur et photographe belge, mais aussi le nom du collectif qu'il a constitué avec des hétéronymes tels que David Realh, Alex Svi, et les Collections photographiques de Zorah Somexki, celles de l'historien d'art Paul Qwest et d'autres encore.
Ses recherches passent par un ensemble d'hétéronymes qui lui permettent de visualiser la grande variété de ses perceptions.
Il est celui d'une expression pluraliste qui offre un regard "autre" à chacune des sensibilités qui se superposent en lui donc aussi en nous, en les orchestrant ensuite.
Elle est contenue de façon implicite dans une publication coécrite avec Elisa Brune parue en 2019 aux éditions Odile Jacob : "Nos vies comme événement"
Si la forme et le fond de cette œuvre paraît si singulière, c'est qu'elle semble "sans précédent" dans les arts plastiques : hors des clichés identitaires, des catégories formelles, du brouillard culturel, et des postures sociales.
Elle agit comme une évidence : le réel dépasse l'entendement par l'infinie diversité de ses interprétations possible. L'œuvre semble embrasser cet impensé, polyphonique.
Question de Victor Segalen :
"Augmenter notre faculté de percevoir le Divers, est-ce rétrécir notre personnalité ou l'enrichir ? Est-ce lui voler quelque chose ou la rendre plus nombreuse ? Nul doute : c'est l'enrichir abondamment de tout l'univers. "
Si Friedrich Nietzsche voit juste en écrivant que "sans la musique, la vie serait une erreur", se peut-il que sans une perception polyphonique comme celle de Séroux ici, nous ne verrions pas grand chose de l'essence du monde contemporain ? Audacieux, mais possible.
Pour Lie Tseu: "Ceux dont la nature est fixée n'ont pas d'échappatoire "
Allons-y pour la grande évasion.
Pour aller plus loin, lire
Arthur Rimbaud, après "le bateau ivre", abandonné par des amis sous prétexte de mauvais goût, prendra le contre-pied en inventant sans le vouloir le concept de "MAUVAIS GENRE".
Cet avertissement désigne certaines pages qui contiennent des œuvres susceptibles de choquer ou provoquer la controverse pour certains, d'en réjouir d'autres.
Ces œuvres sont regroupées sur des pages distinctes pour ne gêner personne.